I. Qualités :

Takanori aime perfectionner ses créations. Si celles-ci ne lui conviennent pas soit il recommence, soit la modifie, soit il l’oublie et termine sa route dans une poubelle pour mieux recommencer dès le début. Question boulot, il ne manque jamais à l’appel. Certains le qualifie même de ‘bourreau de travail’ tellement il se donne corps et âme dans ses compositions. Là-dessus c’est un furieux, mais personne ne peut se plaindre de son travail sur lequel il passe des heures interminables pour mieux satisfaire ceux qui doivent ensuite les examiner.

Eh bien oui comme tout bons hommes (ou femmes), Takanori a son charme à lui. Vous devez sans doute connaître ou avoir entendu parler de ce petit quelque qui fait en sorte que la beauté d’une personne soit unique au point de vous rendre obsédé de son image. Il la perfectionne et apprécie attirer les regards pour se faire admirer. Peut-être en abuse t-il, mais c’est le tout qui fait qu’il soit lui.

Aussi bien qualifié de défaut comme de qualité, on ne peut lui reprocher ses paroles. Quand quelque chose ne lui convient pas, il le fera savoir à qui que se soit. Au moins, vous pouvez être satisfait qu’il soit le genre de personnes à ne pas fermer sa bouche pour mieux vous poignarder dans le dos. Non, il déteste ça. Il préfère être clair et précis avec la personne en question même si c’est pour vous exprimer sa haine. Ainsi, vous êtes certain de ce qu’il en est de votre entente avec lui.

Le fait qu’il est s’est retrouvé face à beaucoup d’embûches durant sa jeunesse a fait de lui une personne optimiste. Il ne peut le nier, il apprécie la vie et ne veux en aucun cas en tirer quelque chose de négatif. Comme dans toute vie, il y a aussi des périodes noires, mais il souhaite les oublier pour ne pas se ruiner le moral à cause d’une situation qui pourrait le déstabiliser pendant des semaines, des mois ou des années.


II. Défauts :

De son côté trop fragile qu’il ne cesse de cacher au plus profond de lui-même, il a la fâcheuse et horrible tendance de facilement tomber amoureux. Une personne parvenant à faire battre son cœur à une allure folle, s’en est terminée pour lui. Il fera tout pour avoir cette personne. Ce petit bonhomme serait même capable d’aller décrocher la lune pour l’élu de son cœur.

« Bla, bla, bla »… Eh bien, oui. C’est un vrai moulin à paroles. Lorsqu’on rencontre Takanori aux premiers abords, il semble réserver, mais c’est bien tout le contraire qui se produit lorsque vous êtes un ami proche, de la famille ou même une simple connaissance. Il ne racontera pas particulièrement sa vie, il parlera essentiellement de tout et n’importe quoi. Il sait porter des conversations très ouvertes.

On ne peut pas lui reprocher son côté enfantin. Ce n’est pas un collectionneur d’ours en peluche, mais son attitude, bien au-delà de sa vingtaine d’années rappelle souvent celui d’un enfant. Il le dit lui-même, il n’a jamais voulu grandir, il n’est pas atteint du Syndrome de Peter Pan, il connait ses responsabilités et ne les oublient pas pour autant. Seulement qu’il profite de quelques folies.

Comme vous l’aurez comprit, il fallait bien une petit part en lui qui se vaut être détestable. « Têtu comme une mule », il ne laissera jamais une personne avoir raison s’il sait pertinemment que c’est lui qui tient le bon fil. De plus, il ne laissera pas cette personne avoir le dernier mot menant jusqu’à un combat incessant juste pour montrer qu’il a raison.


III. Particularités :

• Il est accroc à la mode.
• Il collectionne les chapeaux, les gants, les lentilles de couleurs.
• Il n'arrive jamais à sortir de chez lui sans avoir une image impeccable de lui. A savoir : Être coiffé, maquillé, porter des accessoires (bijoux).
• Il a cinq piercings à l'oreille droite.
• Il se teint les cheveux en blond.

Avez-vous réellement besoin de connaître le lieu et la date exacte de sa naissance ? Ça n’est pas bien important après tout. Ce que vous devez savoir n’a rien avoir avec ces petites informations dont les gens accordent très peu d’importance. Non, sans blague. Takanori est une personne intéressante et spéciale en son genre. Vous allez comprendre pourquoi :

C’était un beau jour d’hiver. Un jour où le ciel était grisâtre est avait laissé une agréable place dans son si grand espace au point que des flocons s’abattaient tranquillement sur les monuments, les immeubles et maisons, les jardins et les parcs de cette immense ville. Un beau jour de Février qu’un petit bonhomme du nom de Takanori Muira choisit pour pointer le bout de son nez dans une famille aisée et déjà composé d’un enfant. Son aîné, un garçon. Il lui apprendra énormément de choses, dont celle de rivaliser contre l’ennemi et de réussir sa vie malgré les ennuies. Oh oui, cette agréable petite frimousse était des plus surprenantes. En effet, c’était en grandissant que les soupçons sur son véritable sexe commençaient à naître autour de lui. Non, pas par sa famille, mais par ses camarades de classe ou bien ses professeurs. Sans aucun doute, ils s’attendaient à se retrouver face à une adorable petite fille. Seulement, Takanori essayait tant bien que de mal à prouver qu’il était un garçon. De plus, il faut l’avouer, sa corpulence ne l’aidait pas. En effet, du haut de son un mètre soixante-deux, il n’était pas simple de rivaliser contre une brute épaisse de la classe supérieure qui le dépassait de plusieurs centimètres. L’innocence d’un enfant, devint ensuite violence. Les années passèrent, il ne sut pas trouver ses repères face à toutes ces personnes qui ne cessaient de se moquer de lui.

L’heure des rabaissements à longueur de journées avaient sonnés lorsqu’il fit son entrée au collège. Takanori avait beau avoir été placé dans une école privée dont l’année scolaire coûtait royalement la peau des fesses, il avait l’impression que le peuple autour de lui, n’était que des plus cruels. Takanori n’avait que le silence en guise de réponse. Un silence qui se faisait lourd et pesant. Un silence interminable. Et encore, à cette époque, ce n’était rien comparé à ce qui l’attendait dans quelques années. Durant ce temps, il devait faire face à ses parents qui refusaient catégoriquement de le laisser faire des études de photographies. Il faut l’avouer, Takanori avait un goût pour l’art, particulièrement l’art à travers d’un objectif qu’il avait su cultiver en apprenant seul par le biais de bouquins achetés.

Finalement, ses parents cédèrent et le laissèrent entrer au lycée. Un lycée public, c’était sans doute ça le véritable problème dans l’histoire. Takanori s’était rapidement fait à l’idée que la vie changerait peut-être, mais c’était une autre atmosphère qui l’attendait. Elle n’avait pas changé, elle était plus sombre, plus dure envers lui que les années précédentes. C’était sûr, aux vues de sa corpulence et de son physique androgyne, il n’aidait en rien à ses rumeurs qui couraient, disant de lui qu’il était un ‘travesti’ ou quelque chose du genre. Takanori n’avait jamais su prendre de l’assurance et il était impossible de leur faire comprendre à quel point ils étaient méprisables, mais surtout qu’ils pouvaient s’en prendre éternellement à lui que ça ne le touchait pas. En réalité, il était meurtrit face à eux. Il ne le montrait pas, il ne disait rien non plus à ses parents. Il avait juste l’envie de s’en sortir, mais se retrouver la tête dans la cuvette des toilettes à la pause ne l’aidait aucunement.

Il en prenait plein la tête chaque jour jusqu’à ce que l’un d’entre eux décide de laisser des marques sur son corps. La catastrophe montra le bout de son nez lorsque ses parents remarquèrent qu’il était martyrisé, bafoué et humilié avec aisance. Pour eux, c’était la goutte qui fit déborder le vase. Depuis quelques temps, Takanori était devenu insolant envers ses parents, ce n’était pas toléré et encore moins acceptable dans une famille de la ‘haute société’. A présent, ils comprirent pourquoi. Sur l’immédiat, ils retirèrent Takanori de l’école, de plus ils avaient décidé de le nier, le mettant à la porte.

Son frère… Parlons-en. Il avait bien remarqué le mal-être de son tendre petit frère qu’il a toujours su prendre soin, qu’il avait toujours su réconforté lorsqu’il se mettait à pleurer. Le jour où Takanori se retrouva en face de sa porte, il ne put que l’accepter parmi sa famille déjà fondée pendant quelques temps.

Des semaines, des mois peut-être s’écoulèrent. Takanori essayait en vain de se faire un nom par la photographie dont il avait décidé de faire son métier. Mais le revenu était plus que médiocre, voir pratiquement nul. Il avait beau fourrer son nez dans les annonces pour trouver un travail plus stable, rien à faire, il n’avait pas les qualifications recommandées. Jusqu’au jour où il passa devant un Club d’Host…

La vie prit un nouveau courant. Il devint en quelque sorte le plus admiré, le plus aimé, le plus amical. Il avait su montrer par ce job qu’il n’était pas qu’un bon à rien et son physique tant gênant était visiblement des plus appréciés. Il se fit un nom dans ce milieu, ce qui lui permit de quitter la maison de frère pour pouvoir avoir son propre chez lui.