« J'ai pas besoin de prier le ciel pour dire que je vais bien, il suffit de m'observer dans le miroir pour me l'assurer. » Bien sûr qu'elle va bien, c'est un beau bébé qui se porte comme un charme. Elle est souriante, attentive, joyeuse et pleine de vie, une pouponne qui , ma foi, est en pleine forme. Une petite fille plus tard qui est devenue fort bien obéissante, qui ne lâche jamais la main de sa génitrice, qui ne parle jamais de travers et qui n'a jamais osé une seule seconde manquer de respect aux individus l'entourant. Une jolie petite brunette d'une paire de kilos pour un petit mètre cinquante cinq au regard angélique et aux attitudes gracieuses et respectueuses. Une petite fille de bonne famille tout ce qu'il y a de plus normal au monde. Avant, elle était charmante et tout le monde l'aimer, ils l'aimaient tous si fort qu'ils finirent par la détester.. Elle était la gamine adoptée, l'enfant de pêcher qu'une mère avait abandonnée. Son silence se fût beaucoup plus présent, même si elle paraissait forte, intérieurement, Sadako souffrait c'est peut-être d'ailleurs par cette souffrance, haine et colère qu'elle en créa une seconde personnalité. Avant que sa part de conscience démontre sa douceur et son calme, son subconscient , lui , était déjà en train d'agir. Une jeune fille calme , qui n'aime pas réellement parler d'elle, tête baissée, timide et craintive, innocente. Sadako n'a pas réellement changé il lui arrive juste de perdre le contrôle d'elle même, il lui arrive même de se parler à elle seule. Les crises de Sadako sont fréquentes, elles peuvent être un simple changement d'humeur ( Lunatique) comme un état d'euphorie et kamikaze pouvant durer plus d'une heure. Il est difficile de la calmer dans ses situations la, la seule solution reste encore de l'enfermer dans une pièce vide. Il ne faut pas croire qu'elle soit méchante, elle ne l'est pas, c'est elle qui l'est. Sadako à peur de ce que pourrait lui faire son subconscient, elle ne se rappelle de rien une fois le mal fait et s'en voudra toute sa vie d'avoir terroriser les personnes qu'elle peut croiser. Si son âme est aussi pure que celle d'un ange, son subconscient ,lui ,et aussi sombre que le démon. Il est machiavélique, perfide, sournois, moqueur, je m'en foutiste et libertin et c'est souvent à cause de lui que Sadako est seule et sans ami voir même sans famille. Ce n'est pas de sa faute, il ne faut pas lui en vouloir, elle suit un traitement qui n'a malheureusement pas encore pût démontrer ses effets bénéfiques mais qui sait peut-être qu'un jour, tout sera fini pour elle, espérant emporter le démon bien loin.

Cette jolie brunette n'est pas méchante et cruelle serait la personne qui oserait un jour dire ça. Son visage d'ange ne trompe pas, sa petite taille ne ferait de mal à personne, innocente il suffit juste d'une main tendue vers elle pour la faire changer, elle ne demande rien d'autre qu'être aidée mais surtout être aimée. Cette jeune nippone de 18 ans est un ange que vous le croyiez ou non. Elle en a du courage de supporter cela depuis le décès de mère biologique, tu crois que c'est facile de vivre pour deux dans un même corps, tu crois que c'est facile d'être maltraiter aux yeux de ses camarades de jeu?, tu crois que c'est facile d'être en échec scolaire à tout bout de champ ?, si après tout cela tu y croit , c'est que tu n'a rien compris à la vie. Sadako est un être humain, avec un cœur et des sentiments, avec ses faiblesses et ses qualités, sensible qui ne cesse d'avoir les larmes aux yeux. C'est un petit bouchon qui ne demande pas grand chose juste que les gens l'entourant n'aient plus peur d'elle, qu'ils puissent tous l'observer comme la fille et l'humain qu'elle est. Ses larmes, son cœur battant à plus de cent à l'heure, sa détermination, son courage et sa volonté, peu de personne ont ses qualités de nos jours. Souvent les schizophrènes, si apeurés d'eux même viennent à utiliser des moyens déloyaux pour oublier qu'ils sont en réalité de simple "malade", certains ne peuvent plus supporter la douleur, ils se meurt.. D'autres vivent, et c'est son cas à elle. Miura Sadako, toute une histoire, toute une vie révélée juste en dessous.

« Mais qu'est-ce que je fou la , immobile dans une pièce à écho avec des linges blanc vêtus de noir. Les aspirines aussi pâles que des morts sont en larmes, aujourd'hui est un jour spécial, alors pourquoi je ne me souvient pas duquel. Je ne sais pas qui tu es, je ne te connais pas et pourtant je ressent comme un vide en moi, est tu endormie ou simplement évanouie? Elle nous avait donner rendez-vous ici même juste avant que tu ne t'était décider de m’abandonner. Longtemps elle nous avait observer, espérant qu'un jour elle aussi allait pouvoir entrer en scène. Elle n'était pas sûre de ses capacités, et si tout cela n'aurait était finalement qu'un mauvais rêve ? La faucheuse, depuis toute petite t'avait tout volée. Ton enfance, ton adolescence, ta vie toute entière et pourtant tu n'avait jamais chercher à te venger d'elle, pourquoi ? [..] Tu t'était insultée, tu t'est prostitué, tu t'es laisser consumer par les flammes de l'enfer mais surtout tu m'avais abandonné et je n'avais jamais eu la chance de te connaître, alors pourquoi pleurer. Non, ton visage ne me dit rien, malheureux n'est-ce pas? Pauvre de toi, finalement tu avait voulu la mort, elle te l'avait offert, un bien pour un mal, non ? Assez de cérémonie, rentrons à la maison. »

Cette femme,elle ne la connaissait pas et pourtant, elle, elle la connaissait. Sa petite fille chérie qu'elle avait dût abandonner chez les bonnes sœurs de l'époque. Peut-être un peu trop jeune pour s'occuper d'un enfant, non... elle savait qu'elle ne pourrait subvenir aux besoins de sa petite fille. Sadako n'avait que 6 ans quand sa mère l'avait abandonner. Si aujourd'hui elle ne se souvient pas de cette femme, des années auparavant elle l'avait aimer. Après tout, cette femme était sa mère. Issu d'un milieu pauvre, à cet époque elle n'avait que 19 ans et n'était même pas sure du véritable père de sa petite fille, son travail consisté à vendre son corps pour de l'argent, elle passait la plupart de ses soirées accompagner et ne prenait même pas le temps de s'occuper du bien être mental de sa fille. C'est par manque d'amour et d'attention, de cet isolement social qu'elle s'était créer son "toi". C'était ainsi qu'elle l'avait appeler, elle lui parlait, elle se confiait à elle, elle n'était pas consciente qu'en réalité dans cette pièce lugubre et poisseuse, elle était en réalité seule. Et plus elle était seule et plus Sadako se mit à haïr son "toi" qui commença à l'ennuyer.Elle s'énervait sur elle, frappant de ses poings de petite fille les murs prêt à s'écrouler, elle envoyait peluches et poupées sur le sol, elle pleurait mais sa mère n'était pas la pour la voir ou la protéger d'elle même. Ce ne fût qu'un jour ou l'enfant fût calme et paisible, endormie que sa mère avait décider de l'emmener loin d'elle, consciente qu'elle ne pourrait pas continuer à vivre avec elle , consciente qu'elle ne pourrait subvenir à ses besoins. Elle avait envoyer Sadako et son "toi" dans un orphelinat de Tôkyo ou l'enfant avait était insultée, maltraitée, et malmenée par ses petits camarades de jeux. Certains l'appeler sorcière, d'autre "Ama", les petites filles de son âge aimaient beaucoup la frapper mais elle, elle passait son temps à dessiner , muette comme une carpe , recroquevillée dans un coin. Ses dessins avaient le don de la faire sourire, elle chantonnait en dessinant, se projetant dans un autre monde, son "toi" ne l'avait pas embêter depuis ce dernier jour. Ses dessins étaient devenus son univers personnel et elle ne supportait pas que quelqu'un puisse les voir. Les sages femmes de l'orphelinat s'inquiétaient beaucoup pour elle. Elle n'était pas comme les autres, elle n'arrivait pas à se familiariser avec les autres enfants, elle était même plutôt rejetée.

Un jour, une des gamines de l'orphelinat s'était précipitée vers une des sages femmes, paniquée, la petite fille lui avait expliquer que Sadako se sentait mal et qu'elle s'était mise à frapper les autres enfants. Lorsque la pauvre femme s'était relever pour aller constater les dégâts de ses propres yeux, elle avait vu Sadako dans une colère noire, poussant de puissants cris dans toute la bâtisse, frappant violemment la fillette devant elle, son carnet à dessin au sol. Elle s'était précipitée vers elle et l'avait saisit dans ses bras pour l'éloigner des autres, elle l'avait isoler dans une chambre sans fenêtre au lieu de la consoler. Sadako était restée l'enfant solitaire maudite qu'elle fût depuis sa naissance. Elle avait tenter d'expliquer aux sages femmes que ça n'avait était de sa faute, mais que c'était celle de "l'autre" Sadako, mais jamais aucune n'avait voulu la croire. Ce spectacle perdura durant deux années d'affilées. Ce n'était pas une décision que de l'éloigner, c'était devenue un désir ou une envie cachée de la part de ses dames aussi folles qu'elle. Et un beau jour..

A ses 8 ans, deux nippons s'étaient présenter à l'accueil du bâtiment. La femme était bien malheureuse car elle avait expliquer qu'elle ne pourrait enfanter un jour, son souhait le plus cher pourtant était d'avoir un enfant. Ils paraissaient tout deux rouler sur l'or, un homme d'affaire, une femme bien conservée et un désir voulant être réaliser sur le champ, alors ils avaient fait plusieurs pièces remplis d'enfant avant d'entendre une petite fille fredonner dans une pièce exclue des autres. Cette petite fille chantonner dans un coin sombre de sa chambre et la sage femme leur avait alors parler de Sadako. Elle n'avait pas chercher à les mettre en garde sur le comportement de cette petite fille, elle avait simplement ouvert la porte pour permettre au jeune couple "Miura" de voir le visage de l'enfant. Ils avaient étaient séduit par sa voix, par les dessins qui couvraient les murs de la pièce et Sadako elle même qui leur avait sourit. Le visage illuminé de l'enfant fit en sorte que cinq minutes après , elle était devenu Miura. Ils n'avaient pas voulu attendre plus longtemps avant de la ramener chez eux, tout avait était préparer pour qu'elle se sentes heureuse et joyeuse. Une toute nouvelle vie allait enfin pouvoir commencer.

« Tu est partie, et tu ne reviendra plus jamais maman. De toute façon tout est de ta faute, c'est de ta faute que je suis née, de ta faute si elle est née. Dois-je te remercier d'avoir une nouvelle vie ?»

Elle n'avait plus revu ce visage depuis deux ans précisément. Cette femme était une amie des grandes dames de l'orphelinat, sa véritable mère qui était décédée alors qu'elle n'avait que 8 ans. Tout le monde avait était convier, toutes les dames et personnes qui la connaissait pour ses qualités comme pour ses défauts et même si elle aurait aimer la reconnaître, Sadako serrant fermement la main de son nouveau père méprisait cette femme évanouie dans ce cercueil miteux. Elle avait redressé la tête en direction de sa mère Miura et lui avait sourit inconsciemment, son sourire n'était plus le même, il était devenue celui d'une petite démone, un sourire qui avait effrayer cette pauvre femme et en rentrant chez elle, Sadako était retournée dans sa chambre en chantonnant. Elle n'était pas consciente que sa mère avait perdue la vie ce jour la ou peut-être l'était-elle, heureuse , elle l'était.

« Tu sais que cette femme était ta mère Sadako? »
« C'est pas moi qui l'aime pas .. C'est elle. »
« Elle ? »
« C'est Sadako.. »
« Mais c'est toi Sadako, Sweety ♥ »
« Non c'est pas moi ! Sadako est vilaine, il faut la punir, il ne faut pas l'insulter parce que sinon elle pleure et quand on lui vole ses dessins, elle crie et frappe »

Inquiète par les réactions de sa petite fille, Madame Miura l'avait fait consulter non pas par un médecin mais bien par un psychologue. Elle lui avait expliquer que sa fille s'inventer une amie imaginaire qui portait son propre prénom et qui était parfait opposé, un miroir, un démon d'elle même. Ce genre de cas avait intéresser le vieil homme. Il avait demander de garder en observation Sadako pendant une nuit, il l'avait enfermer dans une chambre blanche avec une seule chaise en son centre, il lui avait offert un carnet de dessin et durant cette unique nuit elle n'avait pas fermer l'oeil. Le lendemain, il était parti à sa rencontre et avait observer de loin les œuvres d'arts qu'elle avait pût faire durant la nuit et lorsqu'il avait voulu en prendre un, Sadako s'était énerver, elle avait balancer dans tout les coins feutres et crayons et s'était jetée au sol, frappant de ses poings le parterre. Il avait fallu deux hommes pour la maitriser, et une crise pour comprendre ce dont elle était atteinte. Madame Miura fût convoquée dans la journée et le diagnostic tomba. « Votre petite fille est souffrante d'un dédoublement de la personnalité, aussi appelée Schizophrénie. Malheureusement, je ne craint qu'il existe un quelconque remède , juste de vulgaires médicaments pour atténuer les symptômes qu'il serait bon pour Sadako de prendre.. Je suis véritablement navré Madame. »

Les larmes avaient voulues couler ce jour la et pourtant elle était repartie chez elle en tenant fermement la main de sa petite fille, le sourire aux lèvres. Il fallait faire avec, Sadako n'était pas folle, elle était juste différente des autres, tout cela dû à une enfance agitée. (Tu vois tout est de ta faute ! )

Ce fût l'un des événement le plus marquant de toute son existence, le jour ou elle avait sût qu'elle ne cohabiter pas seule dans son propre corps mais qu'une seconde entité pourrait prendre possession d'un moment à un autre. Malgré tout, cette petite fille avait sû vivre sa jeunesse comme n'importe quel enfant. Ce qui est triste et malheureux dans son cas c'est qu'elle ne se rend même pas compte qu'elle est malade, pour elle, tout va bien. Alors les années passent, ses parents s'éloignent petit à petit, ses amis se font rare ou se compte sur les doigts d'une seule main, et ses résultats scolaires quand à eux, chutent à une vitesse fulgurante, le seul moyen de s'en sortir c'est d'être coacher par une personne qui pourrait faire abstraction sur sa maladie, quelqu'un qui est la pour l'aider à se relever, une main tendue bienfaitrice qui pourrait même être la main de dieu pour elle. Sadako à tout perdue et cela depuis sa naissance. Que pourrait être l'avenir pour une fille tel qu'elle.. C'est elle de le décider avec beaucoup de volonté mais surtout d'amour. Bienvenue ici petite, bienvenue au paradis des devoirs et des droits ♥ ~