A vrai dire, non seulement son visage lui donne un air plutôt mature, mais son aspect psychologique, le fait paraitre comme un vrai gamin. Il adore s’amuser, rire, faire la fête. Normal, direz-vous, pour un jeune homme de son âge. Mais Nobuo a encore un comportement d’adolescent fou et dégénéré, ce qui effraye parfois les gens qu’elle croise dans la rue. Pourtant, autant il peut paraitre comme un gamin idiot et stupide, autant parfois il sait se conduire en homme mûre et contenir ses sautes d’humeur. Il est vraiment pervers, obsédée par le sexe, les femmes et tout ce qui suit. Il n’est donc pas rare de le voir sortant de boite, avec une jeune inconnue avec qui il passera la nuit, pour s’enfuir discrètement le matin. Il est bête, maladroit mais pas trop. Il lui arrive parfois (pour ne pas dire souvent) de se prendre des poteaux, des murs, de trébucher et donc de se casser la gueule comme pour toutes personnes. Il ne fait pas trop attention à ce qu’il fait. Nobuo est joueur et blagueur ! Il adore parier d'ailleurs il a fait un pari avec son meilleur ami. Anzai Ken. Comme quoi Nobuo aurait une relation un peu plus sérieuse qui durera au moins un mois. Sachez que notre jeune homme va faire tout sont possible pour gagner. Il aime faire rire les gens c'est surtout pour cela que c'est un grand blagueur !

Franc et directe, il s’énerve rapidement et n’hésite pas à dire le fond de sa pensée, quitte à blesser des gens. Il est gentil, mais si on l’agresse, il se défendra. Mais sinon, c’est un garçon adorable, serviable, sympathique et tout. Ca dépend, soit tu l’aimes, ou alors tu l’aimes pas. Il s’en fiche pas mal. Il est heureux, et c’est tout ce qui compte.

L’histoire de Nobuo reste encore un mystère pour lui. Mais il va vous raconter lui-même ses souvenirs.

« Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours vécu à Tokyo, au Japon. Mon père dirigeait une entreprise à Tokyo. Je peux ainsi dire que nous étions assez fortunés, sans aucuns problèmes de ce côté-là. J’ai toujours vécu heureux. Du moins, il ne me revient pas en mémoire un seul moment où j’étais au fond du gouffre… Non, vraiment, ma vie était tranquille et paisible. J’ai eu quelques hauts, quand j’avais le coup de foudre pour une fille et que c’était la grande histoire d’amour. Mais, bien sûr, aussi quelques bas, quand je l'ai jetais. J’étais jamais trop fidèle, la relation m’ennuyait rapidement, même si j’étais amoureux. Mais je passais à autre chose, quand c’était fini, il ne fallait pas s’attarder.

C’est en enchainant les relations que j’ai commencé à sortir le soir. J’avais alors 15 ans. Et à partir de ce moment, mes relations se limitaient à une soirée. Pas de sentiments. Rien que du sexe, et uniquement du sexe. Je n’y allais pas pour jouer au scrabble, c’était clair. Et j’ai fonctionné comme ça pendant plusieurs années, couchant avec une inconnue différent chaque soir, m’éclipsant discrètement le matin. Mes parents étaient plutôt occupés par leur travail, donc ils ne remarquaient pas forcément que j’étais souvent absent. J’étais là quand ils étaient là, et je partais quand ils partaient. C’était simple. Et pratique, car au moins ils n’étaient pas inquiets.

D’ailleurs, c’est à 15 ans que j’ai trouvé que quelque chose clochait. Je n’y avais pas trop prêté attention avant, trop occupée à faire attention aux autres. Et c’est une remarque que l’on m’a fait qui m’a ouvert les yeux. « C’est drôle, tu ressembles pas du tout à ta mère ! ». Et il avait raison. Je n’avais ni le visage, ni même la taille ou quoique ce soit d'une mère. Mais ce qui se voyait le plus, c’était ces yeux. Pourquoi n’étaient-ils pas bridés, comme plus que les ¾ de la population japonaise ? Elle avais les yeux d’une vulgaire touriste, alors qu'elle étais censée être née à Osaka, alors que moi et mon père avais les yeux bridés. Et quand je leur demandais pourquoi elle étais différente de nous, il me répondaient par quelque chose qui était hors sujet, ou me disaient « Oh chéri, ces yeux sont parfaitement normaux, ne dis pas de bêtises ». Mais non, ces yeux n’étaient pas normaux, et cela se voyait encore plus tandis qu'elle vieillissais. Je me posais plusieurs questions, sans vraiment oser leur demander directement. Alors pendant une année ou deux, j’ai décidé de ne plus y penser.

Mais l’année de mes 16 ans, j’ai surpris une conversation entre mon père et ma " mère ". « Il faudrait peut-être lui dire… Il doit savoir… ». Est-ce qu’ils parlaient de moi ? Si oui, à propos de quoi ? Mais vite, ils remontaient. Je n’ai pas entendu la fin. Mais j’étais décidé à leur demander, si mon doute se révélait être la vraie explication des différences par rapport à ma " mère ". Mais il fallait que je choisisse le bon moment, et ne pas précipiter les choses.

Mais j’ai attendu trop tard. Mes parents sont morts le dix-neuf juillet, dans un accident d’avion, en revenant de leurs vacances aux États-Unis. L’héritage et moi-même fûmes envoyés chez mon oncle, mon tuteur respectif, et celui-ci m'envoya dans l'école Jiyuu Gakuen , s’occupant des frais grâce à l’argent hérité. Puis je suis devenu populaire dans ce lycée. Je fais parti des Kaze no Shounen et je suis le dragueur de service ! Alors vous savez quand je coach les filles cela deviens très vite un jeu passionnant ! »

Nobuo a appris plus tard que sa " mère " n'était pas sa vraie mère, et qu’elle venait d’une famille française. Il a découvert en même temps que son vrai nom était Emily Duval, et qu’elle avait une fille. Deux mois plus tard, Nobuo a eu le coup de foudre pour une fille du nom de Chan Na Yung et Ken et lui meme on fait un pari comme quoi il resterai avec une fille pendant 1 mois car ça sera du sérieux. Nobuo a peur de perdre et essaye d'être malin pour que Ken ne devine pas qu'il a eu le coup de foudre et qu'il profite pour gagner.