Je suis une personne normale...Ou presque. Qu'est-ce qui n'est pas normal chez moi ? Le fait que je suis attiré par les choses impossibles ou qui sont clairement mon opposé, en clair, je suis attiré par tout ce qui est mauvais. Non pas que je sois une mauvaise fille, loin de là, certes je l'ai été à un moment de mon adolescence mais c'est du passé. Aujourd'hui, si mon père serait là, il vous dirait que je suis une fille impulsive et qui n'a peur de rien, je suis parfois trop fonceuse et je ne cherche pas trop à comprendre, sauf si je trouve la chose trop importante à mes yeux. Je ne suis pas naïve, disons que j'ai le don de suivre trop souvent mon intuition, parfois on m'envoie baladé, mais parfois il arrive qu'on vienne vers moi, car je ne suis pas quelqu'un de méchant. Oui beaucoup de personnes ne m'aime pas, mais je m'en fiche, ces personnes verront d'eux-mêmes qu'il ne faut jamais détester personnes, surtout sans raisons. J'ai une fâcheuse tendance à aimer les choses dangereuses et pour tout vous dire, je collectionne les histoires d'amour impossible à cause de ça. Je m'explique. Tout d'abord, j'ai tendance à apprécier et protéger un peu -voir beaucoup- les personnes de mon entourage, de ce fait quand je sens que je vais mal, je préfère m'éloigner de ces personnes de façon, plutôt lâche, car je les abandonne. Oui c'est mal, mais je préfère leur faire du mal de cette façon qu'en leur disant des choses immondes et impardonnables. Ma fragilité me vient à cause de ce genre de relation, cependant, je suis fidèle autant en amitié qu'en amour, mon seul problème c'est que j'ai peur, peur de trop m'attacher et une fois fait, je fuis comme une lâche. Vous me dites sans coeur ?... Et bien vous avez tort, j'ai juste peur, peur de ce qu'on appelle l'amour. On dit que je suis trop influençable, je suppose que ça doit être vrai vu que je suis toujours en train de faire ce que l'on me demande...Ou sinon c'est surement parce que je suis bien trop généreuse. Oui, je suis généreuse, dévouer et serviable du moins quand je suis de bonne humeur. Oui, parfois mon caractère se lie avec mon humeur du jour, mais rare sont les moments où je suis extrêment calme avec autrui. Je suis une bombe à retardement en quelque sorte, cependant il n'y a pas beaucoup de temps avant mon explosion. Je dois avouer que parfois je m'énerve pour rien et de plus je m'énerve sur n'importe qui, même si ce n'est pas la faute de la personne, mais je n'ai jamais éprouvé aucun remord et ne me demander pas pourquoi, il faut croire que je suis difficile à cerner. Je suis borné, têtu et alors ?.. Je n'accepte jamais de l'aide, je préfère me débrouiller par moi-même. J'ai ma fierté, même si on m'a déjà dit qu'à cause de ça, je perdrais beaucoup de personnes, je dois dire que je n'ai pas le choix. Ma fierté est la seule chose qui me garde en vie si je puis dire, lorsque je vais mal, pas la peine d'essayer de m'aider, car je vous enverrais balader, n'essayez pas de savoir ce qui ne va pas chez moi non plus, je ne dirais rien. Oui, cela énerve les gens qui 'tiennes' à moi, mais comme j'ai dit, je n'ai pas le choix, je pense être en mesure de me débrouiller seule et de plus même si je suis fragile, il ne vaut mieux pas me protéger, car j'ai une sainte horreur de ça. Je suis une battante, j'aime faire face seule et foncer tête la première dans le tas quitte à avoir énormément de problèmes et finir à l'hôpital.

Bien que je sois née à Séoul, en Corée du sud, mes deux parents avaient tout deux des origines japonaises, j'en ai donc hérité. Ma famille fait partie d'un milieu aisé, je n'ai donc manqué de rien durant mon enfance, j'avais tout ce qu'une petite fille rêvait d'avoir, du moins tout, sauf une mère. Oui je n'ai grandi qu'aux côtés de mon père, car ma mère est décédée à ma naissance. Je me sens responsable de sa mort, mais mon père m'a toujours dit que je ne devais pas culpabilisé, car ma mère aimerait me voir heureuse actuellement mais voilà, moi on peut me dire ce que l'on veut, je n'écoute que ma conscience et cette dernière me fait culpabilisé de jour en jour en me faisant pensé que si je ne serais pas là, ma mère serait vivante et mon père serait heureux. Quoi qu'il en soit, j'ai toujours été proche de mon père, il était bon envers moi et très affectueux, je n'avais qu'à demander quelques choses et je l'obtenais l'heure d'après. Oui, mon père était un des meilleurs pères du monde et je ne le remercierai jamais assez de m'avoir tant apporté malgré la mort de ma mère. Durant mon adolescence, j'ai suivi tous les cours scolaires par correspondance, autant dire que j'avais très peu d'amis, cependant, pour ne pas que je sois isolée du monde, mon père m'avait inscrit dans un conservatoire de Séoul. J'y apprenais danse, chant, musique et théâtre. Bien que cela ne m'intéressais pas du tout, il faut avouer que j'y ai pris gout, en fait, j'ai surtout pris gout au chant. Plus je grandissais, plus je chantais sans honte ni timidité, ma voix était aussi pure et fine que de l'eau comme dirait mon père, cependant, voilà que tout ce compliqua quand mon père m'apprit qu'il avait une maladie. Suite à cela on déménagea pour aller au Japon, là-bas, mon père fût interné à l'hôpital pour y subir des soins. A cet époque, je n'avais que quinze ans, je vivais seule dans une vaste maison que mon père avait acheté pour ma mère et tous les jours, je me rendais à l'hôpital pour voir si son état s'améliorait et au final.. il a fini par mourir quelques mois après son entrée dans l'établissement. Je faisais mon deuil seule, je me suis retrouvé abandonné et de ce fait, j'ai tous appris de moi-même. J'ai grandi puis après avoir passé le cap du deuil, je me suis enfin remise à chanter et je devais continuer, pour mon père et ma mère. J'ai pris des initiatives, comme par exemple...courir après un rêve, mais voilà, moi je n'avais pas réellement de rêve cependant, j'ai repensé au cours de chant et de ce que mon père avait dit de ma voix et cela m'a donné envie d'exploiter mon talent, j'avais donc décidé d'intégrer un lycée pour y étudier le chant tout en continuant mes études. J'avais réussi mon inscription dans cet établissement, aujourd'hui je me retrouve en deuxième année. Je me suis toujours dit que ce lycée était spécial et j'avais bien raison car certains élèves étaient coachés pour devenir des personnes 'meilleures' si l'on peut dire, or moi je n'en avais pas besoin, disons que je préfère me débrouiller...