Une petite fille gâtée. Une fille à papa. Capricieuse qui obtient tout ce qu’elle veut simplement en claquant des doigts ? Oui c’est l’image de moi qu’on a le plus souvent. Les gens se permettent de juger sans connaître. Peut être une part de jalousie ? J’ai de l’argent et j’en profite. Je vous l’accorde. Pourquoi me priverais-je ? Par compatis pour les moins fortuné ? Je ne suis peut être pas insolente mais je ne suis pas non plus Mère Theresa.
J’ai un caractère qui m’est propre. Pas toujours facile à vivre, je le sais, mais ce n’est pas pour autant que j’ai l’intention de changer. Je suis ce que je suis. Certains m’apprécient, d’autres pas. Je ne vais pas me forcer pour plaire à quelques idiots frustrés.
Je suis têtue et je n’admets jamais avoir tort même si c’est le cas. On pourrait parfois me qualifier de garce, mais je n’aime pas trop ce mot. Je suis loin d’être hautaine avec les gens, je ne leur balance pas non plus en pleine face les sommes astronomiques que je suis capable de dépenser en un jour. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je suis généreuse. Mon argent profite aussi aux autres, seulement quand je le décide. Je ne suis pas du genre à me faire avoir.
Très ouverte d’esprit, il n’est pas rare que mes amis viennent me demander conseils même si parfois je ne tape pas toujours juste. Je suis à l’écoute de ceux que j’aime.
En revanche, je me braque très facilement. Il n’est pas rare que je me mette en colère pour une chose sans importance. Toujours très susceptible et par-dessus tout rancunière. J’ai du mal à pardonner. Un peu trop d’ailleurs. Je devrais apprendre à lâcher du leste, mais ce n’est pas toujours évident.
J’ai eu une bonne éducation et je pense faire partie des meilleures élèves. J’ai toujours eu des facilités. Honnêtement, je n’écoute jamais en cours mais mes résultats sont presque parfaits.
Etant assez possessive et de temps en temps égoïste, il faut avoir le courage de me supporter.
Enfant j’ai souvent été seule et je vous avoue aujourd’hui que la solitude ne me dérange absolument pas. Parfois un peu de calme ne peut être que bénéfique.
Je m’accroche à tout ce que je fais, je me donne à fond dans ce que j’entreprends sans jamais baisser les bras. Je ne conçois pas que l’on puisse abandonner un projet qui nous tienne à cœur.
Parfois un peu trop franche, je blesse souvent mes interlocuteurs sans le vouloir, et le plus difficile est de s’excuser. Un signe de faiblesse de mon point de vue et je déteste ça. Comme tout le monde, j’ai mes qualités et mes défauts.

J'aime Les pâtisseries, la danse, les vêtements de luxe. Les peluches. Les armes à feu. Les films d'action. Bruce Willis. et je déteste L'eau. Le sel. Les mensonges. Le réveil matin. Trop de romantisme. L'avion.

Une histoire banale. Rien de particulier, pas de drame, à part le décès de ma mère quand j’avais six ans, mais globalement, je n’ai pas à me plaindre. Ma vie n’a pas toujours été facile. L’argent ne fait pas tout, mais il est évident que certains sont beaucoup plus misérables, sans être péjorative.
Je suis née aux Etats Unis, mais comme vous l'aurez remarqué, je n'ai rien d'une occidentale. Mes parents ont longtemps vécu à Atlanta.
J’ai grandit sainement, dans une maison beaucoup trop grande mais qui représentait la fortune de mon père. Il a toujours été fier de s’en être aussi bien sortit. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être à la tête d’une grande marque de vêtements. Des boutiques dans le monde entier, un nom connu et respecté.
Quand j’étais enfant, il était rarement à la maison, mais soit au bureau, soit en déplacement dans des pays étrangers. Ce n’était pas grave, il y avait ma mère qui prenait soin de moi. Elle me lisait des histoires le soir avant de m’endormir, me brossait les cheveux le matin, me préparait de bons repas. Je n’ai pas assez profité d’elle à cause de ce foutu cancer. On a eu beau payer les meilleurs médecins, ils n’étaient pas des dieux non plus.
Je me souviens encore de sa voix douce et de ses cheveux qui tombaient en cascade le long de ses épaules fines. Une femme magnifique et aujourd’hui je suis très fière de lui ressembler.
Sa mort nous a terrassés. Il fallu de longs moi pour que l’on puisse réellement s’en sortir avec mon père. Il était perdu sans elle, tout comme moi.

J’ai grandit comme j’ai pu en tentant de combler ce vide qui me rongeait chaque jour de plus en plus. Je n’étais qu’une enfant et toutes les nourrices du monde ne pourraient jamais la remplacer.
Je rentrais de l’école toute seule, à pied. Mon père voulait qu’un chauffeur vienne me récupérer mais je n’ai jamais voulu. Déjà que les autres élèves ne m’appréciaient guère je ne voulais pas en plus leur donner l’impression de les narguer avec tout cet argent.
J’avais quelques amis, heureusement. Avec le temps je les ai perdus de vue. C’est ça la vie. Les amis ça va, ça vient.
Je ne suis pas du genre à m’attacher. J’ai comprit que pour ne pas souffrir, il ne fallait pas s’accrocher, ou en attendre trop des autres. Je prends ce qu’on me donne et je ne demande pas plus.
Le collège, le lycée, toujours la même chose. On m’a souvent qualifié de fille froide, désagréable, mais personne n’a jamais cherché à me connaître réellement.
Mes notes frôlaient la perfection, certains étaient irrité par mon comportement, et d’autres n’avait pas peur de moi. Je les remercie tout de même d’êtres rester à mes côtés et de ne pas m’avoir rejeté.
Je n’ai jamais demandé à avoir autant d’argent, mais je ne vois pas pourquoi je devrai me priver pour me faire apprécier.

J’avoue aussi avoir eut quelques altercations avec mes professeurs. Je suis comme ça. Difficile à vivre. Une grande folle.
Je ne me laisse pas faire. En première dernière année de collège j’ai cassé le nez d’un de mes camardes qui avait eut la bonne idée de me mettre la main aux fesses.
Je n’ai pas peur des hommes loin de là, mais avoir un petit ami ne m’a jamais attiré. Jamais rien d’officiel mais toujours ce qu’il faut. Comme tout le monde j’ai des besoins, surtout physique. Je ne vois pas l’intérêt de tomber amoureuse.
J'avais 16 ans lorsque j'ai été arrêté. Après une fête bien arrosée, j'ai eu la mauvaise idée de prendre le volant et je n'ai pas mit longtemps avant que l'on me fasse souffler dans le ballon.
La bonne époque. J'en ris à présent même si j'ai bien comprit que j'aurai pu me tuer.
Quelques mois après j'ai du tout quitter pour venir au Japon. Mes origines. Un changement brutal. Une autre culture à laquelle je n'étais pas du tout habituée. Parfois j'ai encore un peu de mal à me faire à certaines choses.
Pour me fondre un peu dans la masse j'ai réussit à trouver une école plus ou moins sympathique.
Aujourd’hui, je me suis plus ou moins intégrée. Je me donne à fond en ce qui concerne mes projets. J’ai toujours aimé ça et par-dessus tout, la compétition me motive chaque jour de plus en plus.